David Bottet
Jean-Paul Rouvrais
Inês Mota
Jeanne Gort
Stéphane Minéot
Lara Tavella

DAVID BOTTET // Metteur en scène // Interprète 
 
Découvert en 2004 par Olivier Leymarie, assistant de Jean-Laurent Cochet, ce dernier le pousse à abandonner son parcours professionnel initial et suivre sa formation dispensée au Vingtième Théâtre. A la suite de cette formation, il crée avec Virginie Gamel et Nicolas Luboz, la Compagnie de la Pépinière. Ils créeront ensemble plusieurs pièces dont notamment « K-STING » de Rafal Kmita, auteur polonais, traduit et adapté par Nicolas LUBOZ (Compagnie Fleur du boucan) qui se jouera 72 fois à la comédie Saint-Michel avec un succès certain. En parallèle, il fait la rencontre de Myrto Reiss et découvre ce lieu mythique qu’est la cartoucherie. Il interprétera le rôle de Friedo dans Les jardins de l’horreur de Daniel Call au Théâtre du chaudron. Puis lui vient l’idée d’un montage ambitieux qui se jouera plus de 500 fois et tournera pendant plus de quatre ans, notamment à Avignon, 5 années consécutives, et bien sûr dans toute la France. Il se jouera principalement à Paris au Funambule Montmartre et à la Comédie Bastille et à Avignon, principalement au Théâtre du Bourg-Neuf. C’est à la suite du succès d’un couple presque parfait, qui s’est vu attribué TT par Télérama, qu’il monte avec Nicolas Luboz une nouvelle Pièce : « Velouté » de Victor Haïm. Ce nouveau huis-clos, nous interrogeant sur les compromissions que nous sommes prêts à faire pour obtenir un emploi, connaitra un franc succès deux années de suite à Avignon au Théâtre du bourg-Neuf, ainsi qu’à Paris à la manufacture des Abbesses. « La Provence » dira de ce spectacle que c’est un bijou, et des comédiens, qu’ils méritent la palme d’or du Off. En 2018, David Bottet crée “Les trois font la paire” de Sacha Guitry à La Luna à Avignon qui se jouera deux années consécutives et tournera pendant 4 ans. Un virage s’amorce ensuite avec son premier seul en scène contemporain en 2019 : “La mauvaise herbe” de Jean-Paul rouvrais. Un homme prend en otage un théâtre et libère une parole étouffée depuis trop longtemps en son sein. Pour les médias en quête de sensationnel, le diagnostic est clair : c’est un fou qu’il faut abattre sur le champ. Pourtant le danger provient peut-être davantage de ce à quoi font écho les mots que de l’individu en lui-même. La mauvaise Herbe se jouera au Nouveau RING et dans de nombreux théâtre en tournée. « L’écriture est splendide, la langue qui se déroule est belle et puissante. Les sonorités résonnent avec force, effets d’écho, litanies… C’est un texte splendide que David Bottet nous fait entendre. » commentera BULLE DE CULTURE. En 2023, rien d’étonnant donc, de retrouver Jean-Paul Rouvrais, auteur de « La mauvaise herbe » à la mise en scène de cette nouvelle création : Arthur M. d’après Microfictions de Régis Jauffret. L’occasion pour eux de créer le collectif SEDNA avec Inês Mota, scénographe, Jeanne Gort, vidéaste, Stéphane Minéot, musicien et Kevin Hermen, éclairagiste.